De nombreux médicaments induisent des effets qui peuvent affecter la capacité à conduire : somnolence, vision altérée, vertiges, euphorie… Pour que les conducteurs puissent facilement se repérer, l’emballage de ces produits comporte un pictogramme de couleur. Il est accompagné d’un avertissement : jaune (qui appelle à être prudent et à lire la notice), orange (qui conseille de consulter un professionnel de santé) ou rouge (qui « interdit » la conduite).
La liste de ces médicaments a été mise à jour il y a quelques mois. Un arrêté en ce sens est paru au JO du 18 mars 2017. Toute une série de nouvelles molécules concernant des médicaments du système nerveux central ont été ajoutées. Et les benzodiazépines passent au niveau maximal, rouge.
Les modifications des emballages sont en cours. Les laboratoires avaient 6 mois pour se conformer à l’arrêté du printemps dernier.
Un risque ?
A l’occasion de la parution de ce texte, les pharmaciens se sont engagés, de leur côté, à mieux faire connaître à leur clientèle les risques liés à la prise de certains médicaments par les conducteurs.
Que risquez-vous en conduisant alors que vous avez pris un médicament classé « rouge » ? Ne pas être en mesure d’effectuer les manœuvres qui s’imposent. Et même vous endormir au volant…. Ça n’est pas rien ! En revanche, n’ayez pas peur de perdre des points à votre permis de conduire, ni de devoir payer une amende ! Il ne s’agit pas d’une infraction routière ! Sauf pour les substances classées comme stupéfiants qui peuvent être détectées par test salivaire…
Vous vous y perdez ? N’hésitez pas à demander l’avis d’un professionnel de santé !