En ville, 57% des cyclistes roulent de nuit mal éclairés, et un tiers des vélos circulent sans aucun éclairage ! C’est ce que rappelaient il y a peu l’association Prévention Routière et l’assureur MMA, en révélant les résultats de l’enquête d’observation qu’ils ont menée l’hiver dernier (*). Ils sont allés à la rencontre des cyclistes dans 10 villes françaises pour leur distribuer des pack “visibilité” contenant des accessoires rétroréfléchissants (gilet, bracelet …) et leur rappeler comment se rendre visibles.
Cette information n’intéresse pas seulement les cyclistes. Pour les automobilistes, aussi, le danger guette ! La nuit, dans des conditions de faible visibilité, pas facile de distinguer un cycliste vêtu de sombre sur un vélo mal (ou pas du tout) éclairé… L’automobiliste a bien plus de chances de percevoir un vélo si celui-ci est muni d’un éclairage en fonctionnement, blanc ou jaune à l’avant, rouge à l’arrière, et de catadioptres, y compris sur les pédales et les roues. Et le cycliste sera aussi bien mieux repéré dans la circulation s’il porte un gilet de haute visibilité, complété par quelques accessoires rétroréfléchissants : brassard, bande de cheville, stickers sur le casque… Parce que ces éléments rétroréfléchissants lui permettent d’être vu par le conducteur dans la lumière des feux de la voiture à une distance de 150 mètres (au lieu de 30 m).
Il n’y a aucun point à gagner ou à perdre sur le permis de conduire. Mais incontestablement plus de sécurité et plus de sérénité, pour tous !
(*) Enquête d’observation des équipements de visibilité, d’éclairages et casques des cyclistes urbains circulant de nuit réalisée à Paris et dans 10 villes de France par les bénévoles de l’association Prévention Routière. Près de 3300 observations de janvier à mars 2018.