Dès le 1er décembre, ce sera expérimenté dans la Drôme (26), le Nord (59) et la Marne (51), puis une fois évaluée, la mesure sera étendue à toute la France en 2019.
L’éthylotest antidémarrage (EAD) pourra ainsi être proposé, par le préfet, aux conducteurs contrôlés en alcoolémie positive et sanctionnés par une suspension ou une annulation de leur permis de conduire. Et son installation dans la voiture sera accompagnée d’un suivi médico-psychologique des conducteurs qui disposeront d’un permis de conduire temporaire avec la mention EAD.
Au lieu de les priver d’emblée de leur permis de conduire (suspension ou annulation), cette mesure permet aux conducteurs sanctionnés pour avoir dépassé le seuil légal d’alcoolémie de continuer à conduire… A la condition, grâce à l’EAD, de se soumettre à vérification dès qu’ils souhaitent prendre le volant.
Cette disposition existe déjà : dans les cas de condamnation judiciaire (composition pénale, peine complémentaire ou alternative à la prison) et, par le biais de la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle, dans les cas de contrôle judiciaire et de sursis avec mise à l’épreuve.