Les résultats définitifs de l’année viennent d’être rendus publics par l’ONISR (Observatoire national interministériel de la sécurité routière). Et nouvelle encourageante : après 3 années consécutive de hausse, la mortalité routière n’a pas augmenté en 2017 en France. 3 684 personnes ont perdu la vie, soit 54 de moins qu’en 2016, ce qui représente une baisse de -1,4%.
La baisse est bien plus sensible outre-mer (-9,6%) qu’en métropole où 3 448 personnes ont perdu la vie sur les routes, soit une baisse de 0,8 %. Mais ont augmenté : le nombre des accidents corporels (58 613, soit +1,9%), le nombre de personnes blessées (73 384, soit + 1%) et le nombre de personnes blessées hospitalisées ( 27 732, soit +2%).
Dans le domaine de la mortalité routière, les hommes sont dominants : ils représentent 77 % des personnes tuées sur la route (avec une hausse en 2017) et 82 % des auteurs présumés d’accidents mortels.
Les jeunes de 18 à 24 ans demeurent les plus touchés, même si leur mortalité sur la route continue de baisser (562 jeunes tués, soit -6%). Et les plus de 65 ans représentent ¼ de la mortalité routière (25,2%, soit 869 tuées en 2017), avec une baisse –2%).
La mortalité des automobilistes est à peine un peu plus élevée qu’en 2016, avec 7 personnes tuées de plus qu’en 2016.
Enfin, c’est sur les routes hors agglomération que surviennent une grande majorité (63%) des accidents. Avec pour causes principales, la vitesse (excessive ou inappropriée) et l’alcool, la vitesse étant un facteur présent dans 1 accident mortel sur 3.
Le détail des résultats sut le site de l’ONISR