C’est une piste que le CISR (Comité interministériel de la sécurité routière) qui s’est tenu le mois dernier à l’initiative du Premier ministre suggère d’explorer. L’un des trois axes envisagés pour « sauver des vies » concerne l’engagement de chaque citoyen en faveur de la sécurité routière. Et c’est dans ce cadre-là que le gouvernement a proposé d’engager une « réflexion sur la valorisation des comportements exemplaires ». Loin de constituer une annexe de dernière minute, il s’agit de la troisième des 18 mesures composant le plan global présenté en CISR.
Une fois n’est pas coutume, il s’agit de prendre en compte le comportement responsable d’une grande majorité de conducteurs. En effet, 80% des titulaires du permis de conduire disposent de la totalité de leur capital de points (12 points). Et le Conseil national de la sécurité routière, instance de conseil composée d’experts et présidée par Yves Goasdoué (député de l’Orne), est chargé de formuler des recommandations qui permettront de valoriser ces comportements exemplaires. Mais Il faudra patienter jusqu’à l’an prochain, selon l’échéance prévisionnelle fixée par le CISR, pour les connaître.
On peut avancer des hypothèses. La nouveauté prendra-t-elle la forme d’une sorte de « super permis » avec un bonus de points ? Ou bien un « sursis »au retrait de points pourra-t-il être instauré ? Patience !
Dans l’attente de l’une ou l’autre de ces « bonnes » nouvelles, gonfler le pourcentage de conducteurs susceptibles d’être valorisés pourrait devenir le nouveau défi à relever…