0,5%, c’est la hausse de la mortalité sur les routes de France en 2016 par rapport à 2015. 3 477 personnes ont été tuées dans un accident de la circulation routière l’an dernier. C’est 16 de plus que l’année précédente. La hausse est légère. La Sécurité routière, qui vient de communiquer le bilan annuel de l’accidentalité en 2016, choisit de présenter « globalement une quasi-stabilisation ».
Et les autres indicateurs, eux aussi, ont légèrement augmenté. Le nombre d’accidents corporels s’est accru. On en compte 57 522 en 2016, soit 919 de plus qu’en 2015 (+1,6%). Le nombre de personnes blessées, aussi. Il se monte à 72 645 (+ 2,6%). Tout comme celui des personnes blessées hospitalisées qui atteint 27 187 (+ 2,2%).
Piétons et cyclistes vulnérables
C’est essentiellement chez les piétons, surtout chez les seniors de 75 ans et plus, que l’accidentalité routière se détériore. On comptabilise 559 piétons tués dans la circulation. Soit 91 de plus qu’en 2015, ce qui représente une hausse de 19%.
Autre catégorie d’usagers vulnérables, les cyclistes. 162 cyclistes ont perdu la vie sur les routes en 2016, principalement en agglomération et majoritairement (61%) tués par des automobilistes, soit 13 de plus que l’année précédente (+9%).
Chez les automobilistes, en revanche, la mortalité routière est en léger recul (-2%).
Et la baisse de la mortalité touche aussi les jeunes de 18 à 24 ans. Dans cette tranche d’âge, ils sont 597 à avoir été tués sur la route en 2016, soit 22 de moins qu’en 2015.
Enfin, le bilan annuel liste les principaux facteurs d’accident. Et il apparaît que « la vitesse excessive ou inadaptée reste la cause première de la mortalité sur les routes de France. Elle apparaît dans un accident mortel sur trois. »