Aptitude à la conduite, un contrôle médical de meilleure qualité

Quand un conducteur perd le “droit de conduire”, parce que son permis a été annulé ou invalidé (par perte de tous les points) ou dans le cas d’une suspension d’au moins 6 mois, il lui faut passer un examen psychotechnique prescrit par un médecin agréé. Du moins s’il veut, soit récupérer son permis à la fin du délai de suspension, soit repasser les épreuves (théoriques et techniques) de l’examen dans le cas où il souhaite reprendre le volant.

Cet examen psychotechnique, dont les modalités sont détaillées par un arrêté, est réalisé par un (une) psychologue qui, à partir d’un entretien individuel et d’une série de tests psychotechniques, se prononce sur l’aptitude à la conduite de la personne “examinée”. L’arrêté du 18 janvier 2019 (paru au JO du 27 février) est venu tout récemment “fixer le cadre et les modalités de la formation des psychologues chargés de l’évaluation psychotechnique des conducteurs et des candidats au permis de conduire et les obligations des organismes de formation de ces psychologues”. Des professionnels de santé qui ont un délai de 2 ans pour se former.

Parmi les thématiques abordées au cours de la formation, initiale et continue (tous les 5 ans) : les principales données de l’accidentalité routière et les aspects psychologiques et comportementaux en matière de sécurité routière.

Comment ne pas se trouver confronté à des psychologues nouvellement formés ? En conservant son permis de conduire, sans perdre la totalité de ses points et sans cumuler d’infraction grave…