La ceinture, obligatoire parce que vitale

Tout le monde sait qu’il est obligatoire de s’attacher à l’avant (depuis 1973) comme à l’arrière (depuis 1990). Sinon, il en coûte 135 euros d’amende et, s’il s’agit du conducteur, un retrait de 3 points. Mais il y a aussi d’autres risques. C’est ce que rappelle la Délégation à la sécurité routière en images dans sa toute dernière campagne qui se décline autour d’une réalité douloureuse : « Chaque année, des familles sont brisées parce qu’un de leurs proches ne portait pas sa ceinture.» Et d’une solution simple et efficace : « A l’avant comme à l’arrière, attachez votre ceinture. Attachez-vous à la vie ».

Le film de la campagne montre, tout en émotion contenue, les conséquences dramatiques de l’absence de la ceinture. Et si l’on veut comprendre pourquoi, Anne Guillaume (médecin et chercheuse en biomécanique) enfonce le clou sur le site de la DSR : une ceinture bien mise « retient l’occupant sur son siège pour qu’il n’aille pas se fracasser contre le volant, le pare-brise ou, s’il est à l’arrière, sur le siège avant. Et pour ne pas être éjecté. » Elle détaille aussi toute une série de « gestes » qui nuisent à l’efficacité de la ceinture : poser ses pieds sur le tableau de bord, incliner son siège trop fortement, garder son gros manteau d’hiver…