Quelles aides à la conduite sont les plus utilisées ?

Le Nouvel observatoire des risques routiers et de la mobilité qui est développé depuis l’été dernier par les associations Prévention Routière et Attitude Prévention, avec le Groupe Gfi Informatique, l’Institut des actuaires et OpinionWay, répond à cette question par une enquête (*) menée en septembre dernier. Incontestablement, les aides à la conduite font partie des habitudes des Français quand ils se déplacent.
Et c’est le GPS qui arrive largement en tête (60%) de celles qui sont le plus utilisées, jugé indispensable et très utile. Les conducteurs français plébiscitent ensuite, dans une moindre mesure, l’assistance de vitesse (44%). En 3e position, se classe l’aide au stationnement (31%).
D’autres aides à la conduite sont connues, et reconnues comme améliorant la sécurité des usagers de la route mais restent peu utilisées. Ainsi le freinage d’urgence autonome, amplement connu (79%) et jugé favorable à la sécurité, est utilisé par seuls 10% des Français. Ou la détection de la somnolence, également très connue (77%), encore moins utilisée (6%).
Il est vrai que c’est essentiellement pour des raisons budgétaires que ces aides à la conduite ne se généralisent pas… Ce sont surtout les séniors qui ont accès aux véhicules neufs, souvent équipés des dernières innovations en matière d’aides à la conduite. Les jeunes n’ont pas toujours les moyens d’un tel investissement. Un constat reflété dans l’enquête du Nouvel observatoire qui dévoile que les seniors (65 ans et +) utilisent plus les aides à la conduite (79%) que les jeunes (59% des 18-24 ans). Par exemple, la plus populaire de ces aides, le GPS (voir plus haut) est utilisé par 70% des seniors et seulement 44% des plus jeunes.
Et vous-même, pour éviter le retrait de point d’un excès de vitesse, par exemple, êtes-vous prêt à utiliser l’assistant “vitesse” ou le pilotage automatique ?

(*) Réalisée en ligne entre le 19 et le 21 septembre 2018, auprès de 1 061 Français âgés de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, lieu de résidence, statut et catégorie socio-professionnelle. Analyse des données enregistrées (Big Data) sur les déplacements, les vitesses, les comportements, les horaires, la météo ou l’infrastructure grâce au panel « les éclaireurs » (usagers de la route connectés à une application dédiée).