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Des célébrités en appellent à la vigilance

Ils sont treize, des sportifs de haut-niveau surtout, des artistes et une personnalité politique. Ils sont tous réunis au cœur d’une grande campagne mondiale de lutte contre l’insécurité routière lancée par la FIA (Fédération internationale de l’automobile) et JCDecaux. Rafael Nadal, champion de tennis, Vanessa Low, athlète paralympique, Pharrell Williams, auteur-compositeur-interprète… Chacune de ces personnalités se charge de rappeler une règle d’or de la sécurité sur la route : respecter les limitations de vitesse, ne pas conduire après avoir bu, utiliser un siège auto pour les enfants, faire preuve de vigilance, boucler sa ceinture, ne pas « texter » au volant…
Des messages clairs que tout un chacun peut relayer en signant le manifeste. Avec la perspective de faire reculer la mortalité routière. Et donc d’éviter que 3 500 personnes se tuent chaque jour sur les routes du monde. Autre volet de la campagne : appeler les gouvernements à agir.

N’hésitez pas à revoir et réécouter vos champions préférés sur le site de la FIA !
Vous y gagnerez un conseil primordial pour la sécurité, la vôtre comme celle des autres. Un conseil  qui pourrait bien aussi vous épargner un retrait de points.

L’annonce faite… aux proches des victimes

Elle vous tiendra peut-être en haleine à l’occasion de votre prochaine sortie au cinéma d’ici la fin du mois. C’est en tout cas celle à laquelle nul ne voudrait être confronté. Elle fait l’objet d’un court-métrage réalisé par Jean-Xavier de Lestrade pour la Sécurité routière qui est diffusé en février dans plus de 1 000 salles de cinéma et sur YouTube. Le film s’ouvre sur de magnifiques images d’une route qui défile, lancinante : ligne blanche continue tranchant sur le bitume gris, ligne de perspective des plantations d’arbres aux couleurs hivernales…

Peu à peu, des voix couvrent la musique et quatre gendarmes font face aux spectateurs pour livrer leurs témoignages bouleversants. Il n’est question ni de vitesse, ni d’alcool, ni de ceinture, encore moins de retrait de points. Ce qui est au cœur du film, c’est l’accident de la route dans toute l’horreur de ses conséquences tragiques. A commencer par la rencontre, forcément inopinée, entre les gendarmes profondément accablés, chargés de « l’annonce », et les proches des victimes, brisés à jamais.
« L’annonce », à voir dans de nombreux cinémas jusqu’au 28 février et sur internet.

Crit’air pour limiter la pollution

Il se colle sur le pare-brise, à côté des certificats de contrôle technique et d’assurance. Il porte un numéro compris entre 1 et 5 ou le picto d’une voiture stylisée. Sa couleur (vert, violet, jaune, orange, marron ou gris) dépend du véhicule auquel il est attaché. Il coûte 4,18 €. Il existe parce que la pollution, notamment celle liée au transport individuel, affecte la qualité de l’air que nous respirons.

Le « certificat qualité air » ou Crit’air est obligatoire pour pouvoir circuler dans les villes qui restreignent la circulation des véhicules les plus polluants, pour l’instant, Paris, Lyon et Grenoble.
Il peut aussi donner accès à certaines facilités (stationnement, par exemple) décidées par les collectivités territoriales.

Dans les lieux où il est requis, l’absence de ce certificat sur le véhicule peut entraîner une amende de 68 à 135 € (selon le véhicule) mais ne donne pas lieu à un retrait de points sur le permis de conduire.

Enfin, n’hésitez pas à regarder la vidéo-conseil avant de le coller sur le pare-brise pour éviter toute erreur de manipulation…

Pour en savoir plus sur Crit’air

Attention à la vidéosurveillance

Rouler au-delà des vitesses maximales, « griller » un feu rouge ou un Stop, circuler sur une voie réservée (aux bus, aux taxis) et ne pas respecter la distance entre véhicules : vous saviez que ces infractions pouvaient être constatées par des appareils de contrôle automatique, sans interception du conducteur.

Depuis le début de l’année, ce sont les caméras de vidéo-protection implantées sur la voie publique qui peuvent désormais débusquer toute une série d’autres infractions : conduire le téléphone à la main, ne pas boucler la ceinture ou le casque, mal utiliser les bandes d’arrêt d’urgence, « mordre » une ligne continue, ne respecter ni les règles du dépassement ni les sas-vélos. Pas d’interception du conducteur non plus, mais un agent derrière son écran de contrôle, chargé de la verbalisation.
Autant de comportements dangereux, sur les routes et autoroutes comme en ville, qui peuvent entraîner amendes et retrait de points sur le permis de conduire.
Toutes ces mesures figuraient dans le plan d’action ambitieux décidé lors du comité interministériel réuni en octobre 2015.

Bien rentrer après le réveillon

Tout est prêt pour le réveillon du Nouvel An ? Vous avez même pensé à organiser votre retour ! Bravo ! Vous avez suivi le judicieux conseil donné conjointement par les associations Prévention Routière et Attitude Prévention. Et vous ne faites pas partie – c’est tant mieux – du tiers des Français qui n’a pas prévu de disposition particulière pour son retour de soirée, comme le révèle l’étude sur l’alcool et la conduite menée par les deux partenaires. Mais, rappellent-ils, encore faut-il choisir les bonnes solutions de retour : choisir un Sam capitaine de soirée, faire du covoiturage, commander un taxi ou un VTC, emprunter les transports en commun. Ou ultime recours, dormir sur place.

Vous préférez attendre pour reprendre le volant ? Oui, mais combien de temps ? Pour éliminer un seul verre d’alcool, il faut 1 à 2 heures ! Si vous devez conduire, n’oubliez pas de tester votre alcoolémie en soufflant dans un éthylotest, avant de vous installer au volant. Sinon votre sécurité est en jeu et vous risquez de perdre des points à votre permis de conduire…

Les conseils pour bien rentrer de réveillon sont sur le site www.monmodedemploi.fr, avec un jeu-concours.

Fini les vitres surteintées !

Tout le monde le savait depuis le printemps dernier. La date limite est à présent atteinte. A partir du 1er janvier 2017, les vitres avant des véhicules, pare-brise compris, ne doivent plus être surteintées.

Cette réglementation a été décidée sur la recommandation du CNSR (*), car le surteintage présente des inconvénients. Il empêche le contact visuel des autres usagers avec le conducteur et il peut dissimuler des pratiques dangereuses, une ceinture non bouclée ou l’usage du téléphone. Pour les forces de l’ordre, alors que la menace terroriste demeure, l’absence de surteintage permet de « réagir à tout comportement dangereux d’un conducteur ou passager d’un véhicule ».

Pour des vitres avant surteintées, le propriétaire du véhicule s’expose à une amende de 135 euros et un retrait de 3 points sur le permis de conduire.

Pour en savoir plus

(*) Conseil national de la sécurité routière

Bien rentrer après le réveillon

Tout est prêt pour le réveillon du Nouvel An ? Vous avez même pensé à organiser votre retour ! Bravo ! Vous avez suivi le judicieux conseil donné conjointement par les associations Prévention Routière et Attitude Prévention. Et vous ne faites pas partie – c’est tant mieux – du tiers des Français qui n’a pas prévu de disposition particulière pour son retour de soirée, comme le révèle l’étude sur l’alcool et la conduite menée par les deux partenaires. Mais, rappellent-ils, encore faut-il choisir les bonnes solutions de retour : choisir un Sam capitaine de soirée, faire du covoiturage, commander un taxi ou un VTC, emprunter les transports en commun. Ou ultime recours, dormir sur place.
Vous préferez attendre pour reprendre le volant ? Oui, mais combien de temps ? Pour éliminer un seul verre d’alcool, il faut 1 à 2 heures ! Si vous devez condure, n’oubliez pas de tester votre alcoolémie en soufflant dans un éthylotest, avant de vous installer au volant.
Vous pouvez retrouver tous ces conseils sur le site http://www.monmodedemploi.fr/ et tenter de gagner « un an de retour en taxi ou en VTC » en participant au jeu-concours.

Mortalité de nouveau en baisse

… de -13,2% en novembre 2016 sur les routes de France métropolitaine. L’observatoire interministériel de la sécurité routière précise que 257 personnes ont perdu la vie sur les routes (contre 296 en novembre 2015), soit 39 vies épargnées.
Mais si la mortalité baisse en novembre comme c’était déjà le cas en octobre dernier (-16,4%), les autres indicateurs, eux, sont en hausse : le nombre des accidents corporels (+1,8%) et des personnes blessés (+6%) augmente.

Sur la quasi-totalité de l’année 2016, les 11 premiers mois, le bilan est encourageant (-0,5%) puisque la hausse de la mortalité enregistrée depuis deux années consécutives semble marquer le pas. Mais la hausse s’avère très élevée pour les piétons (+16%) et, dans une moindre mesure, pour les cyclistes (+8%).

Le ministre de l’Intérieur, nouvellement nommé, a appelé au respect des règles de prudence et à la vigilance, à la veille des vacances scolaires et des fêtes de fin d’année.

Fourrière pour les grands excès de vitesse

Il s’agit de l’une des nombreuses mesures décidées lors du comité interministériel de la sécurité routière du 2 octobre 2015 et instaurée par la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle. Qu’est-ce qu’un « grand » excès de vitesse ? C’est un dépassement d’au moins 50 km/h de la limitation de vitesse, ce qui revient par exemple à circuler à 180 km/h, voire plus, sur l’autoroute, ou à 100 km/h en ville !

Désormais, un conducteur contrôlé en grand excès de vitesse peut voir son véhicule immobilisé sur-le-champ et placé en fourrière, à ses frais, pendant au moins 7 jours. Ce qui ne le dispense pas du reste de la sanction : 1 500 € d’amende, retrait de 6 points sur le permis de conduire, voire suspension du permis (3 ans maxi) et confiscation du véhicule.
Objectif de cette nouvelle mesure : l’empêcher de prendre la route, alors qu’il est dangereux pour lui… et pour les autres.

L’EAD, pour continuer à conduire

Dès le 1er décembre, ce sera expérimenté dans la Drôme (26), le Nord (59) et la Marne (51), puis une fois évaluée, la mesure sera étendue à toute la France en 2019.

L’éthylotest antidémarrage (EAD) pourra ainsi être proposé, par le préfet, aux conducteurs contrôlés en alcoolémie positive et sanctionnés par une suspension ou une annulation de leur permis de conduire. Et son installation dans la voiture sera accompagnée d’un suivi médico-psychologique des conducteurs qui disposeront d’un permis de conduire temporaire avec la mention EAD.
Au lieu de les priver d’emblée de leur permis de conduire (suspension ou annulation), cette mesure permet aux conducteurs sanctionnés pour avoir dépassé le seuil légal d’alcoolémie de continuer à conduire… A la condition, grâce à l’EAD, de se soumettre à vérification dès qu’ils souhaitent prendre le volant.
Cette disposition existe déjà : dans les cas de condamnation judiciaire (composition pénale, peine complémentaire ou alternative à la prison) et, par le biais de la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle, dans les cas de contrôle judiciaire et de sursis avec mise à l’épreuve.