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Sans carrosserie ? Gants obligatoires !

L’annonce avait été faite en septembre dernier lors de la parution du décret au Journal officiel. Dimanche, après-demain, c’est le jour J : les gants homologués deviennent obligatoires pour tout conducteur et passager de deux ou trois roues motorisés, y compris mineur, ainsi que sur les quads. Ne pas les porter, c’est s’exposer au retrait d’1 point à son permis de conduire et à une amende (68 € ou 45 € pour un paiement dans les 15 jours) qui correspond au prix d’une paire de gants certifiés…
Pour rappeler l’entrée en vigueur de cette réglementation et insister sur l’efficacité du port de gants, la Sécurité Routière vient de lancer une campagne avec pour slogan percutant « Le jour où on pourra changer de main, on pourra se passer de gants ». Avec une animation qui permet de tester, au-delà des gants désormais obligatoires, son niveau d’équipement et une courte vidéo, très spectaculaire.

Mortalité routière en baisse

… de 16,4% en octobre 2016, avec 316 décès sur la route en France (contre 378 en octobre 2015), selon les dernières statistiques de l’ONISR. Mais les autres indicateurs sont en hausse : le nombre des accidents corporels (+ 7%), le nombre des personnes blessées (+ 9,6%) et des personnes hospitalisées (+ 5,7%).
Quant à la tendance sur les dix premiers mois de l’année, elle est à la hausse : 22 personnes de plus que sur la même période de 2015 ont péri sur les routes françaises, soit + 0,8%.
Et, sous l’angle de la mortalité routière, c’est véritablement une année en dents de scie qui se dessine, avec, de janvier à octobre, une alternance de baisses du nombre des personnes tuées plus ou moins fortes (entre 0,3% et 16,4%) et de hausses de la mortalité, en février, en mars, en mai et surtout en septembre (+ 30,4%).
C’est le moment de se souvenir – encore – qu’il y a plus à perdre sur la route que quelques points à son permis de conduire…

Stop aux stupéfiants chez les conducteurs

Pour prendre la mesure de l’ensemble des risques liés à la conduite sous l’influence de stupéfiants, la DSCR lance sa campagne « Fumer du cannabis, c’est illégal ; sur la route, ça peut être fatal ». Ces risques sont multiples : perdre le contrôle de son véhicule, se trouver responsable d’un accident mortel… Et en cas de test positif, devoir payer une amende de 4 500 €, perdre 6 points à son permis de conduire…
Pour vous éviter de croiser des conducteurs sous stupéfiants et pour dissuader tout consommateur de cannabis ou autre ecstasy de prendre la route sur deux ou quatre roues, les contrôles vont se renforcer d’ici l’an prochain, grâce à un dispositif simplifié. Un prélèvement salivaire de confirmation, avec analyse en laboratoire, suivra tout test de dépistage positif lors d’un contrôle par les forces de l’ordre.

Aujourd’hui, c’est un peu plus compliqué et un peu plus long. Dans le cas où le premier test se révèle positif, un agent est chargé d’accompagner le conducteur auprès d’un médecin qui procède au prélèvement puis le transmet à un laboratoire. Préparez-vous à voir se multiplier les contrôles ainsi simplifiés ! Et souvenez-vous que chacun peut choisir d’échapper au 2e test salivaire

Nouvelle méthode de contrôle d’alcoolémie en Suisse

Si vous devez voyager en Suisse, vous ne serez pas dépaysé par les contrôles d’alcoolémie ! En effet, depuis le mois dernier, comme en France, les forces de l’ordre suisses disposent d’éthylomètres qu’ils utilisent lorsqu’un premier contrôle par éthylotest s’est révélé positif. Cet outil a pour avantage de remplacer la prise de sang : il donne une mesure légale de la concentration d’alcool dans l’air expiré, cette mesure étant exprimée en mg/l.
En Suisse comme en France, le seuil d’alcoolémie est fixé à 0,5 g/l dans le sang, ce qui correspond à 0,25 mg/l dans l’air expiré.
Pour en savoir plus

Objectif bien vu

… à tenir tout particulièrement à la mauvaise saison, lorsque les nuits rallongent, les premiers brouillards annoncent d’autres intempéries et les conditions de visibilité se réduisent. La campagne annuelle de l’association Prévention Routière se termine, mais son slogan « Objectif bien vu » demeure d’actualité au moins pendant tout l’hiver… que l’on soit piéton, cycliste, scootériste, motard ou automobiliste ! Les plus vulnérables, ceux qui occupent le moins de place sur la chaussée, pourront revêtir un gilet, voire un brassard, rétroréfléchissant. Les véhicules, à deux, trois ou quatre roues, rouleront feux allumés, sans ampoule grillée !

Si vous êtes mal (ou pas du tout) éclairé, vous ne perdrez pas de points sur votre permis de conduire. Mais, de nuit, vous ne pouvez pas prendre le risque de passer inaperçu…

Permis et assurance pour sortir de fourrière

A partir du 1er décembre prochain, il faudra présenter un permis de conduire en cours de validité et une attestation d’assurance pour récupérer son véhicule en fourrière. En plus du paiement des frais de fourrière. Cette réglementation est prévue par le décret 2016-1289 du 30 septembre 2016 (paru le 1er octobre 2016). Elle est destinée à lutter contre les défauts de permis de conduire, en hausse de près de 3% par rapport à 2014 et contre les conduites sans assurance (+2%).
Ils ne sont pas « en règle » mais ils circulent et peuvent être impliqués dans des accidents… Selon les statistiques de 2015 de l’Onisr, 206 personnes ont été tuées dans des accidents impliquant un véhicule non assuré et 237, dans des accidents impliquant des conducteurs circulant sans permis valide.

Mortalité routière en forte hausse

En septembre 2016, 335 personnes ont été tuées sur les routes de France. Ce qui représente, par rapport au même mois de 2015, une hausse de 30,4% de la mortalité routière, soit 78 personnes tuées de plus. Et sur les neuf premiers mois de l’année, l’Onisr (Observatoire national interministériel de sécurité routière) enregistre également une hausse, avec 76 personnes tuées de plus que sur la même période en 2015 (de janvier à septembre). En revanche, le nombre des accidents corporels et le nombre des personnes blessées diminuent, eux, respectivement de 1,2% et de 3,4% en septembre 2016. Mais c’est le signe que la gravité des accidents augmente

Des gants à moto

Aussi indispensables que le casque, les gants– destinés à limiter la gravité des blessures en cas de chute – deviennent obligatoires pour circuler à deux-roues motorisé. A partir du 20 novembre 2016, la réglementation impose le port de gants certifiés CE, c’est-à-dire conformes à la réglementation sur les équipements de protection individuelle. Après cette date, tout conducteur ou passager non équipé sera passible d’une amende 68 € (ou 45€ en cas de paiement dans les 15 jours). En plus, le conducteur pourra perdre 1 point sur son permis de conduire. Jusqu’au 20 novembre prochain, oublier ses gants à moto comme à scooter ou à cyclo, c’est juste prendre le risque de s’abîmer les mains…
 

Mortalité routière en baisse

… en août 2016. Et de façon assez significative. Selon les chiffres publiés ce matin par l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (Onisr), 302 personnes ont été tuées sur les routes en France le mois dernier (contre 332 en août 2015), ce qui représente une baisse de 9%, soit 30 vies épargnées. Un résultat d’autant plus encourageant que la mortalité routière diminue pour le 3e mois consécutif ! Sont aussi à la baisse, le nombre de personnes blessées (- 1,7%, soit 95 personnes blessées de moins) , celui des accidents corporels (-0,2%, soit 8 accidents ayant entraîné des blessures de moins) et le bilan sur les huit premiers mois de l’année.

Téléphoner en conduisant, c’est trop risqué !

C’est notamment ce que rappelle la Sécurité routière dans sa toute dernière campagne «Quand vous regardez votre téléphone, qui regarde la route ?». Et si vous en doutiez, n’hésitez pas à regarder – sauf lorsque vous êtes au volant ! – la courte vidéo qui égrène les conséquences ravageuses du « simple coup d’œil » d’un conducteur sur son portable… Autre « risque » de braver l’interdiction du téléphone au volant, celui de perdre 3 points sur son permis de conduire, en plus de l’amende 135 €.